Les deux membres du mouvement citoyen « Y’en a marre » ont eu un nouveau face-à-face avec le juge d’instruction du dossier mardi 5 octobre. Sous mandat de dépôt depuis le 15 septembre, Simon Kouka et Kilifeu sont poursuivis pour association de malfaiteurs, trafic de passeports, faux et usage de faux, et trafic de migrants. Ils pourraient bénéficier de la mise en liberté provisoire.
Avec notre correspondant à Dakar, Birahim Touré
L’audition « s’est bien passé » évoque un des avocats de Kilifeu et Simon Kouka sans entrer dans les détails de l’instruction. Durant quatre tours d’horloge, les deux ont été tous les deux confrontés à un « ami » commun qui avait filmé avec son téléphone portable des échanges sur des transactions qui seraient liés à un trafic de visa et passeport.
Les activistes continuent de réfuter les accusations
Ces faits ont été réfutés par les deux membres du mouvement « Y’en a marre ». Selon leurs conseils, la position de leurs clients n’a pas variée et devrait être prise en compte par le juge d’instruction.
En l’absence de partie civile dans ce dossier, les avocats de Simon et Kilifeu estiment que rien ne s’oppose à une mise en liberté provisoire dont la demande a été introduite juste au sortir de l’audition dans le fond de leurs clients. Une demande qui devra être étudié par le juge et transmise au procureur de la République pour avis, au plus courant semaine prochaine.
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