Le FDNC croise désormais le fer avec le ministre de la justice et des droits de l’Homme Alphonse Charles Wright, qui le menace de dissolution ainsi que toutes organisations qui ne répondent pas aux normes juridiques du pays. Sur cette menace, le responsable de planification du FNDC a répondu au ministre de la justice et garde des sceaux.
Sékou Koundouno a indiqué que le FNDC est un mouvement citoyen qui n’a besoin ni d’agrément, ni de l’avis du CNRD, ni celui du ministère de l’administration du territoire, ni du ministre de la justice et ni d’autorisation. Et il continuera à exister en dépit des obstacles que vont sembler vouloir lui imposer. Alpha Condé et son régime n’ont pas pu faire tomber le FNDC, donc personne d’autre n’y arrivera. C’est un état d’esprit. Et si le ministre de la justice arrive à faire sortir une note, ça sera nul et sans effet», a-t-il dit au micro des journalistes de la radio FIM ce mardi 02 août 2022.
Autre sujet abordé par ce membre de la coordination nationale du FNDC, c’est celui de la détention de leurs collègues à la maison centrale de Conakry.
«A date nous avons fini la planification organisationnelle des prochaines manifestations. On attend par respect à l’institution sous régionale, que la période de suspension qu’on a déjà donnée expire. Et dès qu’elle expire les minutes qui vont suivre, nous allons reprendre les manifestations. Elle expire le vendredi à 22 heures. Et dès son expiration au nom du peuple de Guinée, on engagera une batterie d’actions de neutralisation», a informé Koundouno.
Fatoumata Diabaté pour lengo224.com