Lancée depuis le 05 mars dernier à Conakry, la formation des milles (1000) jeunes filles à l’entrepreneuriat féminin suit son cours normal sur le terrain. Après les trois premières étapes, nous voici à la quatrième qui a regroupé des étudiantes de l’Université Koffi Annan de Guinée ce jeudi, 14 avril 2022. Ces jeunes filles ont, au cours de cette formation renforcé leurs capacités en éducation financière, la communication politique et institutionnelle, la place de la femme dans la programmation et la sécurité informatique. C’est une initiative de COPE-Guinée Tink Tank en collaboration avec ses partenaires. L’objectif visé par ce projet, est de former gratuitement mille jeunes filles pendant quinze (15) jours.
« Aujourd’hui nous sommes à la quatrième étape de cette formation et cette étape porte sur, la communication politique et institutionnelle, la place de la femme dans la programmation et la sécurité informatique. C’est la suite logique du salon de l’entrepreneuriat féminin organisée en Mars dernier. L’idée est de former mille (1000) jeunes filles gratuitement dans plusieurs domaines dont celui des métiers. Ce projet fait partie de la responsabilité sociétale du groupe Cope-Guinée, et de ses partenaires. Nous continuons dans cette dynamique pour donner la formation gratuite aux jeunes filles. On a envie que ce projet soit un outil de promotion pour les jeunes filles. Déjà, on est a huit cent(800) jeunes filles formées et nous espérons atteindre les milles d’ici la fin dudit projet », a expliqué le Coordinateur de Cope-Guinée, Paul KAMANO.
Pour la formatrice honorable Bintou Touré, les femmes sont reléguées au second plan, malgré que la Guinée ait ratifié une convention au respect des droits des femmes. Et pour changer cette donne, il faudrait que ces jeunes filles s’investissent en politique pour défendre leur cause une fois dans les instances de prise de décisions, dit-elle.
« Il était question de venir discuter avec ces jeunes filles sur le vivier qui pourrait être la relève de demain. On a parlé donc de leur implication, leur importance en politique et un peu des avantages et inconvénients de la politique, parce que nos aînés ont quand même développé le côté vénal et le côté néant de la politique en Guinée. Donc, il faudrait que cette peur soit discutée au niveau de nos plus jeunes. Il faut qu’elles aient l’audace de pouvoir se positionner sur les listes électorales. Ce qui pourrait aider les femmes à accéder aux instances de prise de décisions comme l’Assemblée nationale par exemple. Je tiens à remercier monsieur Paul Kamano d’avoir initié cette formation. Un processus qui a commencé depuis le mois dernier avec les femmes nominées en 2022 devant les enchères, il avait promis de former 1000 jeunes filles. Ce matin, il était question de discuter avec ces jeunes filles pour qu’elles puissent intégrer les partis politiques, pour qu’elles puissent s’investir dans les instances de prise de décisions. Vous avez dans notre pays, les femmes sont reléguées au second plan, malgré que la Guinée ait ratifié une convention au respect des droits des femmes», a fait sa savoir l’ancienne députée de la neuvième législature et présidente du Parti Guinéen pour le Progrès et le Développement (PGPD).
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