Ce dimanche 10 juillet marque le coup d’envoi de la campagne officielle pour les élections législatives. Huit listes sont en lice pour le scrutin fixé au 31 juillet. 165 sièges de députés seront en jeu. Les candidats ont donc désormais trois semaines pour convaincre, après une période de pré-campagne très houleuse.
Avec notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac
Controverse sur le système de parrainages, batailles politico-juridiques sur la validité de certaines listes, manifestations et concerts de casseroles, arrestations d’élus de la principale coalition de l’opposition… La pré-campagne a fait craindre l’escalade.
Finalement, Yewwi Askan Wi ira aux élections, mais sans sa liste nationale de titulaires : les têtes d’affiche, notamment Ousmane Sonko, sont écartés de la course. Quant à la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yaakar, elle participera sans sa liste nationale de suppléants, retoquée pour défaut de parité.
Après sa percée aux élections locales de janvier, l’objectif pour Yewwi Askan Wi est d’imposer une cohabitation au président Macky Sall. Et cela grâce à une alliance avec la coalition Wallu Sénégal formée autour du PDS de l’ancien président Abdoulaye Wade. La majorité, elle, se dit confiante.
Plus petites, les autres coalitions en lice tentent de se faire entendre, comme AAR Sénégal – Alliance pour une Assemblée de Rupture- qui se présente comme une troisième voie, pour ce scrutin qui sera le dernier avant la présidentielle de 2024. Avec en toile de fond : le débat sur une éventuelle troisième candidature du chef de l’Etat.
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